Bibliographie

2016

  • Larmarange Joseph (2016) « Enjeux de l'accès à la PrEP en Afrique » (communication orale), présenté à Conventation Nationale de la Lutte contre le Sida (Sidaction), Paris.
  • Larmarange Joseph (2016) « L’évolution de l’épidémie, en France et dans le monde : vers une disparition du Sida ? (table ronde) » (communication orale), présenté à Journée d’étude de l'École Normale Supérieure : VIH/Sida, ce qu’on sait et ce que tu crois, Paris.

  • Larmarange Joseph (2016) « Accès à la prophylaxie préexposition (PrEP) en Afrique de l'Ouest : nouvelles questions et enjeux » (communication orale #SP1302), présenté à Colloque international Sciences sociales et VIH/sida en Afrique subsaharienne, Abidjan. https://abidjan2016.sciencesconf.org/.
    Résumé : Au cours de la dernière décennie, le champ de la prévention de la transmission sexuelle du VIH a connu des évolutions majeures, notamment en raison du développement de nouveaux outils biomédicaux : circoncision masculine, traitement antirétroviral précoce, microbicides ou encore prophylaxie préexposition (PrEP). Après plusieurs essais cliniques de PrEP n’ayant montré qu’une efficacité limitée, deux essais randomisés ont modifié la donne en octobre 2014. Les essais PROUD et IPERGAY, menés en Europe et en Amérique du Nord auprès d’hommes gays, ont tous deux démontrer une efficacité de 86 %. Ces résultats seront pris en compte rapidement par l’OMS : les nouvelles recommandations de traitement publiées en septembre 2015 intègrent dorénavant la PrEP comme outil de prévention additionnel pour les individus à « risque substantiel » d’acquisition du VIH, le « risque substantiel » étant défini « provisoirement » comme une incidence du VIH supérieure à 3 pour 100 personnes-années. Ce critère d’éligibilité de l’OMS, critère populationnel et non individuel, est problématique et amène à l’élaboration d’indications basées sur un « comportement à risque minimum », la PrEP n’étant finalement proposée qu’en cas de défaillance d’un autre outil de prévention, en particulier le préservatif. Dans le contexte épidémiologique ouest-africain, les cibles des programmes de PrEP semblent être prioritairement les populations dites « clés » selon le vocabulaire onusien, et plus spécifiquement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autre hommes et les travailleuses du sexe. Reste que les catégories épidémiologiques d’expositions, dont les définitions restent floues au demeurant, ne correspondent pas directement à des groupes sociaux constitués, ni même encore aux personnes aujourd’hui accueillies dans les structures de santé. La PrEP, en raison du suivi médical régulier qu’elle requiert, est l’occasion de repenser le suivi des personnes négatives au VIH dans un contexte où la majorité des programmes, sous l’impulsion des bailleurs et décideurs publics, sont focalisés et/ou pensés pour le suivi des personnes infectées. Le dépistage du VIH, trop souvent organisé comme une activité ponctuelle, est crucial, constituant le point d’entrée de tout programme. Les essais de PrEP incluaient de nombreux services additionnels en santé sexuelle et reproductive. Ces services sont tout autant pertinents et nécessaires pour les non utilisateurs de PrEP. Le risque d’une mise en œuvre compartimentée, comme trop souvent observé, est donc le développement de programmes de PrEP avec des services associés et conditionnés à la mise sous PrEP, plutôt que de penser une offre de santé sexuelle globale dont la PrEP ne serait que l’un des outils mis à disposition. Si des recherches en sciences sociales commencent à émerger sur les manières dont les populations s’approprient ces nouveaux outils et les intègrent dans leurs discours et pratiques, les non-utilisateurs de PrEP (que cela soit par choix ou non) sont souvent oubliés. Or ces derniers sont ou seront de facto confrontés à la PrEP, ne serait-ce que par leurs partenaires. Outil de prévention asymétrique, la PrEP peut modifier les modes de négociation entre partenaires et la gestion des prises de risque individuelles, de même que la définition du risque lui-même. Il y aurait des mises en regard à effectuer avec les travaux sur la pilule contraceptive par exemple. À l’heure où l’on observe un enthousiasme général autour de la PrEP, marqué notamment par la multiplication de demonstration projects ou encore l’engagement massif de bailleurs internationaux, il est pertinent de discuter des enjeux posés par la mise en œuvre de l’accès à la PrEP en Afrique de l’Ouest et des questions que cela soulève tant pour la santé publique que pour les sciences sociales, d’un point de vue opérationnel, fondamental ou méthodologique.

  • Larmarange Joseph (2016) « Charte éthique de l’ANRS sous le regard des SHS : consentement, diffusion des résultats, archivage des données » (communication orale #SP1504), présenté à Colloque international Sciences sociales et VIH/sida en Afrique subsaharienne, Abidjan. https://abidjan2016.sciencesconf.org/.

  • Larmarange Joseph, Iwuji Collins, Orne-Gliemann Joanna, McGrath Nuala, Plazy Mélanie, Baisley Kathy, Bärnighausen Till, Dabis François, Pillay Deenan et ANRS 12249 TasP Study Group (2016) « Measuring the Impact of Test and Treat on the HIV Cascade: the Challenge of Mobility » (communication orale), présenté à Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI), Boston. http://www.croiwebcasts.org/console/player/29736.
    Résumé : Background Universal test and treat (UTT) could substantially improve the HIV care cascade at population level (i.e. the proportion of all HIV-infected people being diagnosed, on ART and virally suppressed at a given date) and thus reduce HIV incidence. Several trials are currently exploring this hypothesis. Due to demographic change, the study population of HIV-infected individuals is composed of people with various degrees of exposure to the trial interventions. This structural effect could potentially dilute the impact observed at population level of a UTT strategy. Here, we describe a dynamic cascade according to both calendar (population) and exposure (individual) time approaches, using preliminary data from the ANRS 12249 TasP cluster-randomized trial ongoing in rural KwaZulu-Natal (South Africa). Methods Analysis was conducted within a subgroup of 4 clusters with the longest follow-up time where five six-monthly rounds of home-based HIV testing had been conducted between March 2012 and July 2015. Resident members 16 years and above were offered rapid HIV testing and asked to provide dried blood spots (DBS) each time. Those ascertained HIV-positive were referred to local trial clinics for ART initiation and follow-up. HIV tests results and information on clinic visits, ART prescription, viral load and CD4 count, migration and death were used to calculate residency status, HIV status and HIV care status for each individual on each calendar day. This calendar cascade was then compared to the exposure cascade, where each status was recalculated for individuals at any given date with exposure time defined as the duration since trial registration. Results Figure 1 - CROI Abstract According to calendar time, the overall cascade improved rapidly during the first 15 months of the trial (from 25 to 40% virally suppressed), but more slowly thereafter (Fig a). Although the target population size of HIV-infected people remained rather stable over time ( 665 individuals, Fig b), population turnover was high (Fig c). According to exposure time, with a decreasing sample size over time (Fig e), the cascade improved continuously between M0 and M30, from 20% to 50% virally suppressed (Fig. d). Conclusions Population mobility dilutes the observed impact of UTT interventions on the cascade at population level. These preliminary findings also suggest that the impact of a UTT approach could be maximized as long as there is a coordination to facilitate continued access to care when people move.


  • Larmarange Joseph, Kassoum Ouattara, Kakou Élise, Fradier Yves, Sika Lazare et Danel Christine (2016) « Faisabilité et représentativité d’une enquête téléphonique avec échantillonnage aléatoire de lignes mobiles en Côte d’Ivoire », Population, 71 (1) (juillet 1), p. 121-134. DOI : 10.3917/popu.1601.0121. http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=POPU_1601_0121.
    Mots-clés : Côte d’Ivoire, échantillonnage, Enquête par téléphone, faisabilité, représentativité, téléphone mobile.


  • Larmarange Joseph, Kassoum Ouattara, Kakou Élise, Fradier Yves, Sika Lazare, Danel Christine et DOD-CI ANRS 12287 Study Group (2016) « Feasibility and Representativeness of a Random Sample Mobile Phone Survey in Côte d’Ivoire », Population, Vol. 71 (1) (juillet 1), p. 121-134. DOI : 10.3917/popu.1601.0121. http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=E_POPU_1601_0121.
    Résumé : This short paper presents the results of an exploratory pilot survey on HIV-AIDS screening (DOD-CI) conducted in Côte d’Ivoire to test the feasibility and representativeness of a national general population survey based on a random sample of mobile phone numbers. The refusal rate was low, and below the levels habitually observed for similar surveys conducted in France. In terms of representativeness, the sample obtained was younger, more urban and more masculine than the population in general. Four HIV-AIDS screening indicators were compared with those obtained in the Demographic and Health survey (DHS) conducted in 2011-2012. Owing to differences in selection biases affecting the two surveys, the indicators were higher than those observed in the DHS 2011-2012. However, the differences observed by sex, age group, level of education and place of residence were similar. This confirms the feasibility of applying such an approach for a national survey in Côte d’Ivoire, providing that several adjustments are made, such as including non-subscribers living in the same household as a mobile phone subscriber.

  • Larmarange Joseph, Ludecke Daniel et Wickham Hadley (2016) Labelled: Manipulating Labelled Data, version 0.2.1. https://cran.r-project.org/web/packages/labelled/index.html.
    Résumé : Work with labelled data imported from 'SPSS' or 'Stata' with 'haven' or 'foreign'.


  • Moshabela Mosa, Zuma Thembelihle, Orne-Gliemann Joanna, Iwuji Collins, Larmarange Joseph, McGrath Nuala et Group on behalf of the ANRS 12249 TasP Study (2016) « “It is better to die”: experiences of traditional health practitioners within the HIV treatment as prevention trial communities in rural South Africa (ANRS 12249 TasP trial) », AIDS Care, 28 (sup3) (juin 2), p. 24-32. DOI : 10.1080/09540121.2016.1181296. http://dx.doi.org/10.1080/09540121.2016.1181296.
    Résumé : The ANRS 12249 Treatment-as-Prevention (TasP) cluster-randomized trial in rural South Africa uses a “test and treat” approach. Home-based testing services and antiretroviral treatment initiation satellite clinics were implemented in every cluster as part of the trial. A social science research agenda was nested within TasP with the aim of understanding the social, economic and contextual factors that affect individuals, households, communities and health systems with respect to TasP. Considering the rural nature of the trial setting, we sought to understand community perceptions and experiences of the TasP Trial interventions as seen through the eyes of traditional health practitioners (THPs). A qualitative study design was adopted using four repeat focus group discussions conducted with nine THPs, combined with community walks and photo-voice techniques, over a period of 18 months. A descriptive, interpretive and explanatory approach to analysis was adopted. Findings indicate that THPs engaged with the home-based testing services and HIV clinics established for TasP. Specifically, home-based testing services were perceived as relatively successful in increasing access to HIV testing. A major gap observed by THPs was linkage to HIV clinics. Most of their clients, and some of the THPs themselves, found it difficult to use HIV clinics due to fear of labelling, stigma and discrimination, and the ensuing personal implications of unsolicited disclosure. On the one hand, a growing number of patients diagnosed with HIV have found sanctuary with THPs as alternatives to clinics. On the other hand, THPs in turn have been struggling to channel patients suspected of HIV into clinics through referrals. Therefore, acceptability of the TasP test and treat approach by THPs is a major boost to the intervention, but further success can be achieved through strengthened ties with communities to combat stigma and effectively link patients into HIV care, including partnerships with THPs themselves.


  • Orne-Gliemann Joanna, Zuma Thembelihle, Chikovore Jeremiah, Gillespie Natasha, Grant Merridy, Iwuji Collins, Larmarange Joseph, McGrath Nuala, Lert France, Imrie John et Group On Behalf of the TasP Study (2016) « Community perceptions of repeat HIV-testing: experiences of the ANRS 12249 Treatment as Prevention trial in rural South Africa », AIDS Care, 28 (sup3) (juin 2), p. 14-23. DOI : 10.1080/09540121.2016.1164805. http://dx.doi.org/10.1080/09540121.2016.1164805.
    Résumé : In the context of the ANRS 12249 Treatment as Prevention (TasP) trial, we investigated perceptions of regular and repeat HIV-testing in rural KwaZulu-Natal (South Africa), an area of very high HIV prevalence and incidence. We conducted two qualitative studies, before (2010) and during the early implementation stages of the trial (2013–2014), to appreciate the evolution in community perceptions of repeat HIV-testing over this period of rapid changes in HIV-testing and treatment approaches. Repeated focus group discussions were organized with young adults, older adults and mixed groups. Repeat and regular HIV-testing was overall well perceived before, and well received during, trial implementation. Yet community members were not able to articulate reasons why people might want to test regularly or repeatedly, apart from individual sexual risk-taking. Repeat home-based HIV-testing was considered as feasible and convenient, and described as more acceptable than clinic-based HIV-testing, mostly because of privacy and confidentiality. However, socially regulated discourses around appropriate sexual behaviour and perceptions of stigma and prejudice regarding HIV and sexual risk-taking were consistently reported. This study suggests several avenues to improve HIV-testing acceptability, including implementing diverse and personalised approaches to HIV-testing and care, and providing opportunities for antiretroviral therapy initiation and care at home.

  • Orne-Gliemann Joanna, Zuma Thembelihle, Larmarange Joseph et ANRS 12249 TasP Study Group (2016) « Home-based HIV testing and linkage to care : lessons learned from the ANRS 12249 TasP trial » (communication orale (MOSA4402), présenté à 21st International AIDS Conference (AIDS 2016), Durban. http://programme.aids2016.org/Programme/Session/126.


  • Plazy Mélanie, Farouki Kamal El, Iwuji Collins, Okesola Nonhlanhla, Orne-Gliemann Joanna, Larmarange Joseph, Lert France, Newell Marie-Louise, Dabis François et Dray-Spira Rosemary (2016) « Access to HIV care in the context of universal test and treat: challenges within the ANRS 12249 TasP cluster-randomized trial in rural South Africa », Journal of the International AIDS Society, 19 (1) (juin 1). DOI : 10.7448/IAS.19.1.20913. http://www.jiasociety.org/index.php/jias/article/view/20913.

  • Schloerke Barret, Crowley Jason, Cook Di, Hofmann Heike, Wickham Hadley, Briatte François, Marbach Moritz, Thoen Edwin, Elberg Amos et Larmarange Joseph (2016) GGally: Extension to ggplot2, version 1.1.0. https://cran.r-project.org/web/packages/GGally/index.html.
    Résumé : The R package 'ggplot2' is a plotting system based on the grammar of graphics. 'GGally' extends 'ggplot2' by adding several functions to reduce the complexity of combining geoms with transformed data. Some of these functions include a pairwise plot matrix, a scatterplot plot matrix, a parallel coordinates plot, a survival plot, and several functions to plot networks.

  • Subnational Estimates Working Group of the HIV Modelling Consortium (2016) « Evaluation of geospatial methods to generate subnational HIV prevalence estimates for local level planning », AIDS (London, England), 30 (9) (juin 1), p. 1467-1474. DOI : 10.1097/QAD.0000000000001075.
    Résumé : OBJECTIVE: There is evidence of substantial subnational variation in the HIV epidemic. However, robust spatial HIV data are often only available at high levels of geographic aggregation and not at the finer resolution needed for decision making. Therefore, spatial analysis methods that leverage available data to provide local estimates of HIV prevalence may be useful. Such methods exist but have not been formally compared when applied to HIV. DESIGN/METHODS: Six candidate methods - including those used by the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS to generate maps and a Bayesian geostatistical approach applied to other diseases - were used to generate maps and subnational estimates of HIV prevalence across three countries using cluster level data from household surveys. Two approaches were used to assess the accuracy of predictions: internal validation, whereby a proportion of input data is held back (test dataset) to challenge predictions; and comparison with location-specific data from household surveys in earlier years. RESULTS: Each of the methods can generate usefully accurate predictions of prevalence at unsampled locations, with the magnitude of the error in predictions similar across approaches. However, the Bayesian geostatistical approach consistently gave marginally the strongest statistical performance across countries and validation procedures. CONCLUSIONS: Available methods may be able to furnish estimates of HIV prevalence at finer spatial scales than the data currently allow. The subnational variation revealed can be integrated into planning to ensure responsiveness to the spatial features of the epidemic. The Bayesian geostatistical approach is a promising strategy for integrating HIV data to generate robust local estimates.

2015



  • Enel Catherine, Desgrées du Loû Annabel, N'Dri Yoman Thérèse, Danel Christine et Larmarange Joseph (2015) « Les hépatites virales B et C en Côte d’Ivoire : l’urgence d’une dynamisation de la lutte », Journal Africain d'Hépato-Gastroentérologie, 9 (3) (juin 6), p. 94-98. DOI : 10.1007/s12157-015-0596-6. http://link.springer.com/article/10.1007/s12157-015-0596-6.
    Résumé : En Côte d’Ivoire, malgré une prévalence d’environ 12% du VHB et 5% du VHC, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales B et C demeurent très limités. Une étude qualitative a été menée en 2013 à Abidjan pour évaluer les modalités de dépistage et de prise en charge de ces infections. Les résultats révèlent la méconnaissance des hépatites tant dans la population générale que parmi les soignants non spécialistes. L’offre et la demande de dépistage sont restreintes et la formation insuffisante du personnel de santé engendre des occasions manquées. Seuls les donneurs de sang sont systématiquement dépistés, mais la prévention par la vaccination et la prise en charge sont peu effectives, faute de moyens financiers. Officiellement, les traitements sont disponibles, mais inaccessibles du fait de leur coût élevé, en l’absence de couverture maladie universelle. Le Programme National de Lutte contre les Hépatites Virales, créé en 2008, ne dispose pas du budget nécessaire pour pratiquer dépistage, prise en charge, prévention et campagnes de sensibilisation. L’absence de mobilisation financière internationale, comme celle qu’a connue l’épidémie de VIH, est vécue comme une injustice, tant par les médecins spécialisés qui ont les compétences pour traiter la maladie mais pas les moyens de les mettre au service des patients, que par les personnes porteuses d’une hépatite chronique B et/ou C. Il apparaît donc urgent de dynamiser et renforcer la lutte contre les hépatites B et C en Côte d’Ivoire.
    Mots-clés : Côte d’Ivoire, Dynamisation de la lutte, Fight dynamization, Gastroenterology, Hépatite B, Hépatite C, Hepatitis B, Hepatitis C, Infectious Diseases, Ivory Coast, Tropical Medicine.

  • Herbst, Kobus, Barnighausen, Till, Mutevedzi, Tinofa, Gareta, Dickman, Larmarange Joseph et The Africa Centre for Health and Population Studies (2015) « Participation in Africa Centre's HIV surveillance between 2003 and 2012 (dataset) », INDEPTH Network. http://dx.doi.org/10.7796/INDEPTH.AC.HIV.Participation.2003.2012.v1.

  • Iwuji Collins, Dray-Spira Rosemary, Calmy Alexandra, Larmarange Joseph, Orne-Gliemann Joanna, Dabis François, Pillay Deenan et Porter Kholoud (2015) « Does a universal test and treat strategy impact ART adherence in rural South Africa? ANRS 12249 TasP cluster-randomized trial » (communication orale n°MOAC0104), présenté à 8th IAS Conference on HIV Pathogeneis, Treatment & Prevention, Vancouver. DOI : 10.7448/IAS.18.5.20340.
    Résumé : Background: HIV treatment guidelines are recommending ART at increasingly higher CD4 counts for maximizing individual and population benefits. However, the expansion of ART use may be at the expense of optimal adherence. We report on adherence and virological suppression when initiating ART at different CD4 thresholds within the Treatment as Prevention (ANRS 12249) trial of universal home-based testing and immediate ART initiation in rural KwaZulu-Natal. Methods: Using data of a cluster-randomised trial of immediate ART vs. initiation according to current national guidelines (CD4≤350cells/mm3), we compared adherence levels (≥95% vs. < 95%) measured using a visual analogue scale (VAS) and pill count (PC) and virological suppression at 6 months (< 400 c/mL) according to CD4 count at ART initiation through logistic regression models, adjusting for possible confounders (age, sex, marital status, education and employment). Results: During March 2012-May 2014, 601 participants who were not on ART entered care in trial clinics; 382 initiated ART; 254 have completed ≥6 months on ART, 227 of whom had 6 months HIV RNA data and were included in analyses. 169 were women; median (IQR) age and CD4 at ART initiation were 35 years (28, 46) and 313cells/mm3 (206, 513). Adherence ≥95% at 6 months was high (88% and 83% by PC and VAS, respectively) with no evidence that this was associated with CD4 at initiation (aOR=0.97 per 100 cells/mm3 higher, 95%-CI: 0.83-1.12, p=0.65 for VAS; aOR 1.13 per 100cells/mm3 higher, 0.98-1.31, p=0.09 for PC). Male sex was independently associated with < 95% adherence (2.58, 1.24-5.35, p= 0.01; ref. females). 83% (183/227) of those who started ART achieved HIV suppression by 6 months with no association with CD4 at initiation (1.13 per 100cells/mm3 higher, 0.96-1.33, p=0.40). Compared to those with ≥95% adherence by VAS, individuals with < 95% adherence were somewhat less likely to suppress (0.44, 0.19-1.03, p=0.06). Conclusions: We found no evidence that, among people newly entering HIV care, higher CD4 at ART initiation was associated with reduced adherence or poorer virological suppression, at least in the short-term. In this rural South African setting, motivation to adhere to ART may be independent of the presence of symptomatic HIV disease.

  • Larmarange Joseph (2015) « Dépistage et traitement universel : enjeux et état de la recherche » (communication orale), présenté à Journée scientifique "Stratégies alternatives de dépistage" de l'observatoire du Sida et des sexualités, Bruxelles. http://observatoire-sidasexualites.be/strategies-alternatives-de-depistage/.
    Résumé : Cette présentation fera le point sur l’émergence, l’opérationnalisation et les premiers résultats disponibles de la stratégie de santé publique communément appelée « dépistage et traitement universel ». Plusieurs grands essais sont en cours et des modèles mathématiques permettent d’espérer d’éliminer l’épidémie de VIH, mais à certaines conditions. En outre, entre la théorie et sa mise en œuvre, par exemple en Afrique australe, la situation est tout autre. Quels sont les défis à relever et quelles conséquences possibles pour les populations ?

  • Larmarange Joseph (2015) « Treatment as Prevention (TasP) studies: the challenge of CD4 count treatment eligibility changes in Africa. Perspectives from the TasP ANRS 12249 trial » (communication orale), présenté à 9th INTEREST Workshop, Harare. http://www.virology-education.com/online-program-9th-interest/.

  • Larmarange Joseph (2015) « Dépistage du VIH en Afrique : enjeux actuels », présenté à VIH : traitement universel précoce, de la théorie à la pratique (séminaire de recherche ANRS 2015), Paris. http://seminaire-recherche-anrs2015.com/.
    Résumé : L’objectif 90-90-90 de l’Onusida vise à ce que d’ici 2020 : (i) 90% des personnes vivant avec le VIH soient diagnostiquées ; (ii) 90% des personnes diagnostiquées soient sous traitement antirétroviral (ARV) ; (iii) 90% des personnes sous traitement aient une virémie contrôlée. Cet objectif s’inscrit dans la réflexion actuelle autour du « traitement universel ». Alors que les recommandations internationales et nationales tendent vers une mise sous traitement immédiate, quel que soit l’état clinique ou biologique des personnes infectées, elles ne pourront s’appliquer qu’aux personnes entrées dans le système de soins et de prise en charge et donc préalablement dépistées et connaissant leur statut sérologique. L’objectif 90-90-90 s’inspire indirectement du modèle mathématique publié par Reuben Granich et ses collègues en 2009 dans le Lancet. Selon ce modèle, une stratégie combinant dépistage universel et traitement antirétroviral (ARV) immédiat permettrait, dans un pays tel que l’Afrique du Sud, d’atteindre d’ici 30 ans l’élimination de l’épidémie. Il convient cependant de revenir sur les conditions nécessaires, dans ce modèle, pour atteindre une telle élimination : (i) au moins 90% des personnes non infectées par le VIH ou de statut inconnu dépistées ; (ii) un dépistage du VIH répété au moins une fois par an (afin d’identifier au plus vite les personnes récemment infectées) ; (iii) au moins 90% des personnes diagnostiquées sous traitement ARV. Au-delà des considérations méthodologiques sur les aspects techniques du modèle, il apparait surtout que l’élimination de l’épidémie ne serait atteignable qu’à condition d’atteindre des niveaux de prise en charge encore jamais observés à ce jour. Selon le Gap Report publié par Onusida en 2014, on estime qu’en Afrique subsaharienne seuls 45% des adultes vivant le VIH connaissent leur statut sérologique. Autrement dit, avant même de pouvoir traiter les africains infectés par le VIH le plus tôt possible après leur infection, il y a encore un long chemin à parcourir pour traiter le plus de monde possible, le principal défi résidant dans l’identification et l’accompagnement vers le soin des personnes infectées. Pour autant, les défis du dépistage ne sont pas uniformes sur le continent africain. Le contexte ouest-africain a été marqué par des changements majeurs au cours des dix dernières années. L’introduction d’enquête de prévalence en population générale à partir de 2001, l’évolution et l’amélioration des techniques d’estimations et enfin le développement d’enquêtes auprès d’hommes ayant des rapports entre hommes (et plus tardivement auprès des usagers de drogues) ont changé notre vision des épidémies ouest-africaines : nous sommes faces à des épidémies moins généralisées et beaucoup plus concentrées. Dans un contexte où les financements internationaux pour le dépistage tendent à baisser, il y a une pression de plus en plus forte des bailleurs internationaux à « rationaliser » le dépistage et à augmenter sa « productivité ». En termes d’indicateurs de suivi, le nombre de découvertes de séropositivité s’est substitué au simple nombre de tests réalisés. La priorité devient dès lors d’identifier les stratégies de dépistage les plus efficaces pour atteindre les populations les plus infectées ou les plus à risque de s’infecter. Mais le développement de stratégies dites avancées de dépistage de plus en plus ciblé ne doit pas se faire au détriment d’un accès universel au dépistage volontaire. De plus, un dépistage trop ciblé risque de laisser de côté une partie des personnes infectées. En termes épidémiologiques, une approche trop « spécifique » risque de ne pas être assez « sensible ». Tout comme l’on parle de « prévention combinée », il nous faut aujourd’hui réfléchir à des stratégies de « dépistage combinée ». Au-delà du « one size doesn’t fit all », il s’agit de s’adapter aux différents contextes épidémiologiques avec une contrainte de rationalisation des coûts. Pour les populations à faible prévalence ou incidence (i.e. en population générale), des stratégies de masse « au tout venant » ne sont peut-être pas les plus adaptées. Auquel cas, il faudrait peut-être relancer le dépistage à l’initiative des prestataires dans les structures de santé, ce qui nécessiterait de repenser à un algorithme simple pour identifier les personnes prioritaires pour un test, en fonction de critères symptomatiques et/ou sociodémographiques, tout en prenant également en compte le souhait du patient (et donc une démarche dite volontaire). Dans une perspective de mutualisation et d’intégration, une stratégie de « dépistage combiné » amène à réfléchir au dépistage d’autres pathologies. Alors que des tests rapides combinés seront bientôt disponible, il nous faut déterminer à quelles occasions / dans quels contextes / à quels moments de la vie il est pertinent de proposer un dépistage simultané. Pour les populations à haute incidence (tels que les professionnels du sexe et les hommes ayant des rapports entre hommes), les enjeux du dépistage sont également l’identification au plus tôt des personnes récemment infectées et donc très contagieuses, afin de bloquer la propagation du virus. Mais cela nécessite que les personnes précédemment testées négatives se fassent régulièrement dépister. Alors qu’en France est évoquée une recommandation de dépistage tous les dix partenaires et/ou tous les trois mois, doit-on adopter la même recommandation en contexte ouest-africain ? Une telle fréquence est-elle acceptable pour les individus et économiquement tenable ? Doit-on envisager le recours à de nouveaux outils (tels que les auto-tests) dans ce cadre précis ? Enfin, si une offre de santé communautaire est nécessaire pour une partie de ces populations, ce n’est peut-être pas la demande de toutes/tous. Auquel, il faut, en parallèle, permettre un accueil non discriminant de ces populations dans le système de soins classique. Penser une approche de « dépistage combiné » revient à rechercher l’équilibre assurant accès universel, pertinence épidémiologique publique et coûts maitrisés. L’Afrique australe avec ses épidémies hyper-endémiques présente un tout autre visage. Avec des prévalences pouvant dépasser 30% de la population adulte et des incidences de plus de 3% parmi les jeunes filles dans certaines régions, l’ensemble des moins de 35 ans peut être considéré comme une « population à haut risque ». Certains états se sont massivement engagés. L’Afrique du Sud en est un exemple particulier, avec aujourd’hui plus de deux millions de personnes sous traitement alors que les antirétroviraux n’ont été introduits qu’en 2004. Des campagnes de dépistage de masse ont été mises en place (porte à porte, dépistage mobile…). Dès lors, une large majorité des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut. Par exemple, dans le district de Hlabisa, province du KwaZulu Natal où l’essai TasP ANRS 12249 est réalisé, on estime qu’environ 75% des personnes infectées connaissaient leur statut avant l’essai, proportion atteignant près de 90% suite à l’essai. Mais ce résultat est à relativiser quand on considère que moins d’une personne infectée sur deux est actuellement dans le système de soins et que seul un tiers des personnes infectées a aujourd’hui une virémie contrôlée. Le dépistage du VIH dans ce contexte sud-africain ne peut se limiter au simple diagnostic et comprend également l’ensemble du processus d’accompagnement jusqu’à une prise en charge effective, i.e. entrée en soins et mise sous ARV. Par exemple, le dépistage proposé à domicile dans le cadre de l’essai TasP a également permis de re-référer vers les soins des personnes qui se savaient déjà porteuses du VIH mais qui n’étaient pas encore entrées dans le système de soins ou qui n’étaient plus suivies, ce groupe étant même plus nombreux que celui des nouveaux diagnostics. Il est connu depuis longtemps que le dépistage est également un outil de prévention en permettant (au travers du conseil) de modifier les comportements. Mais il faudrait penser plus globale au package de services qui pourrait être proposés au personne dépistées négatives, tels que la planification familiale ou la prophylaxie préexposition (PrEP)… Le traitement précoce et universel ne pourra être atteint sans dépistage précoce et universel. Il est temps de redonner au dépistage l’importance qu’il mérite dans la réponse à l’épidémie.

  • Larmarange Joseph (2015) « Dépistage du VIH en Afrique : enjeux actuels », Vih.org, septembre 24. http://vih.org/20150924/depistage-du-vih-en-afrique-enjeux-actuels/135019.
    Résumé : Comment atteindre l’objectif 90-90-90 de l’Onusida dans le contexte Africain? Joseph Larmarange, IRD/Ceped (Centre population & Développement), revient, dans son intervention au séminaire 2015 de l’ANRS, sur l’importance du dépistage précoce et «combiné».

  • Larmarange Joseph et Dabis François (2015) « Is the end of AIDS in sight? » (communication orale (plénière d'ouverture), présenté à Colloque "En Afrique, accoucher après la fin de l’exceptionnalité du sida", Bordeaux. http://anthropologie-sociale.u-bordeaux.fr/Evenements/Colloque-En-Afrique-accoucher-apres-la-fin-de-l-exceptionnalite-du-sida.


  • Larmarange Joseph, Mossong Joël, Bärnighausen Till et Newell Marie Louise (2015) « Participation Dynamics in Population-Based Longitudinal HIV Surveillance in Rural South Africa », PLoS ONE, 10 (4), p. e0123345. DOI : 10.1371/journal.pone.0123345. http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0123345.
    Résumé : Population-based HIV surveillance is crucial to inform understanding of the HIV pandemic and evaluate HIV interventions, but little is known about longitudinal participation patterns in such settings. We investigated the dynamics of longitudinal participation patterns in a high HIV prevalence surveillance setting in rural South Africa between 2003 and 2012, taking into account demographic dynamics. At any given survey round, 22,708 to 30,495 persons were eligible. Although the yearly participation rates were relatively modest (26% to 46%), cumulative rates increased substantially with multiple recruitment opportunities: 68% of eligible persons participated at least once, 48% at least twice and 31% at least three times after five survey rounds. We identified two types of study fatigue: at the individual level, contact and consent rates decreased with multiple recruitment opportunities and, at the population level, these rates also decreased over calendar time, independently of multiple recruitment opportunities. Using sequence analysis and hierarchical clustering, we identified three broad individual participation profiles: consenters (20%), switchers (43%) and refusers (37%). Men were over represented among refusers, women among consenters, and temporary non-residents among switchers. The specific subgroup of persons who were systemically not contacted or refusers constitutes a challenge for population-based surveillance and interventions.


  • Larmarange Joseph (2015) « Dépistage et Traitement Universel : enjeux et état de la recherche », in Les nouveaux enjeux de la prévention combinée du VIH/sida : des apports scientifiques aux pratiques de terrain - Actes du cycle de conférences 2014-2015, éd. par Charlotte Pezeril et Delphine Metten, Bruxelles : Observatoire du sida et des sexualités, Université Saint-Louis – Bruxelles, p. 55-62. ISBN : D/2015-10646/1. http://observatoire-sidasexualites.be/les-nouveaux-enjeux-de-la-prevention-combinee-du-vihsida-des-apports-scientifiques-aux-pratiques-de-terrain/.


  • Orne-Gliemann Joanna, Larmarange Joseph, Boyer Sylvie, Iwuji Collins, McGrath Nuala, Bärnighausen Till, Zuma Thembelihle, Dray-Spira Rosemary, Spire Bruno, Rochat Tamsen, Lert France, Imrie John et ANRS 12249 TasP Study Group (2015) « Addressing social issues in a universal HIV test and treat intervention trial (ANRS 12249 TasP) in South Africa: methods for appraisal », BMC Public Health, 15 (1) (mars 1), p. 209. DOI : 10.1186/s12889-015-1344-y. http://www.biomedcentral.com/1471-2458/15/209/abstract.
    Mots-clés : Antiretroviral treatment, Behaviour, Community, Cost, HIV care, HIV Infections, HIV testing, Social, South Africa.

  • Plazy Mélanie, El Farouki Kamal, Iwuji Collins, Okesola Nonhlanhla, Orne-Gliemann Joanna, Larmarange Joseph, Newell Marie-Louise, Pillay Deenan, Dabis François, Dray-Spira Rosemary et ANRS 12249 TasP Study Group (2015) « Entry into care following universal home-based HIV testing in rural KwaZulu-Natal, South Africa: the ANRS TasP 12249 cluster-randomised trial » (communication orale n°WEAD0103), présenté à 8th IAS Conference on HIV Pathogeneis, Treatment & Prevention, Vancouver. DOI : 10.7448/IAS.18.5.20409.
    Résumé : Background: In a Universal Test and Treat (UTT) strategy, entry into care soon after HIV diagnosis is crucial to achieve optimal population-antiretroviral treatment (ART) coverage. We evaluated the rate of, and factors associated with, entry into care following home-based HIV testing in a cluster-randomised trial of the effect of immediate ART on HIV incidence in rural KwaZulu-Natal, South Africa. Methods: From March 2012 to May 2014, individuals ≥16 years in ten (2 x 5) clusters were offered home-based HIV testing; those ascertained HIV-positive were referred to TasP trial clinics and were offered universal and immediate ART (intervention clusters) or according to national guidelines (control clusters). Entry into care was defined as attending a TasP clinic within three months of referral among adults not actively in HIV care (no visit to local HIV programme within past 13 months). Associated factors were identified separately by sex, using multivariable logistic regression. Results: Overall, 1,205 adults (72.6% women) not actively in HIV care were referred to a TasP clinic. Of these, 405 (33.6%) attended a TasP clinic within three months (no difference between trial arms): 32.5% of women, 36.7% of men. Participants who ever visited the local HIV programme (n=360) were more likely to enter into care than those who didn''t (women: adjusted Odd-Ratio (aOR) 1.76, 95% Confidence Interval [1.26-2.45]; men: 2.07 [1.18-3.64]). In women (n=875), those less likely to attend a TasP clinic within three months had completed some secondary school (0.51 [0.33-0.79]) or at least secondary school (0.47 [0.29-0.76]) versus below primary school; were living 1-2 km from a TasP clinic (0.43 [0.30-0.62]) or 2-5 km (0.40 [0.27-0.61]) versus < 1 km; didn''t know anyone HIV+ within their family (0.60 [0.43-0.81]) and didn''t agree that it is good to initiate ART as soon as possible if infected (0.47 [0.26-0.85]); among men (n=330), none of the factors examined was significantly associated with entry into care. Conclusions: Only one-third of HIV-positive adults referred after home-based HIV testing entered into care within three months in this rural South African community with a 30% HIV prevalence. Innovative interventions should be considered to ensure the success of a UTT strategy.

2014

  • Dah Ter Tiero Elias, Larmarange Joseph, Guiard Schmid Jean-Baptiste, Orne-Gliemann Joanna et Becquet Renaud (2014) « Facteurs associés à la non utilisation du condom lors des derniers rapports homo et hétérosexuel chez des HSH à Ouagadougou, Burkina Faso » (communication orale n°SO7.2), présenté à 7e Conférence Internationale Francophone sur le VIH et les Hépatites (AFRAVIH), Montpellier.
    Résumé : Introduction L’utilisation du condom est l’une des mesures conseillée auprès des populations pour lutter contre l’acquisition ou la transmission sexuelle du VIH. Notre recherche avait pour but de déterminer les facteurs associés à la non utilisation du condom chez des HSH de Ouagadougou au Burkina Faso. Méthodes Une étude transversale autorisée par le comité d’éthique a été conduite d’avril à septembre 2013, auprès d’un échantillon constitué de HSH qui résidaient à Ouagadougou, recrutés par la technique de « boule de neige », âgés d’au moins 18 ans et acceptant de participer à l’étude. Les données ont été recueillies par un questionnaire administré en face à face par deux enquêteurs formés. La recherche de facteurs associés s’est faite par régression logistique. Résultats Après les analyses univariée au seuil conservateur de 20%, et multivarié au seuil de 5%, la connaissance du statut sérologique du dernier partenaire sexuel est associée à la non utilisation du préservatif lors du dernier rapport homosexuel ajustée sur l’âge de l’enquêté, l’âge du dernier partenaire sexuel, le pôle d’activité sexuelle lors des douze derniers mois. Concernant le dernier rapport hétérosexuel, seule la qualification donnée par l’enquêté à la dernière partenaire sexuelle est associée à la non utilisation du préservatif en analyse univariée au seuil de 20%. Conclusion L’analyse des facteurs associés à la non utilisation du condom est nécessaire pour la définition et l’élaboration d’intervention à l’endroit des HSH.
  • Enel Catherine, Desgrées du Loû Annabel, N'Dri Yoman Thérèse, Danel Christine, Larmarange Joseph et Groupe DOD-CI ANRS 12287 (2014) « Les hépatites virales B et C en Côte d’Ivoire : l’urgence d’une dynamisation de la lutte » (poster Po M20.18), présenté à 7e Conférence Internationale Francophone sur le VIH et les Hépatites (AFRAVIH), Montpellier.
    Résumé : En Côte d’Ivoire, la prévalence du VHB avoisine 12 %, celle du VHC 5 %, alors que celle du VIH serait d’environ 3 % actuellement. Malgré ces chiffres alarmants, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales B et C demeurent très limités [Séri 2013]. Nous avons mené une enquête qualitative entre mars et juin 2013 à Abidjan, avec pour objectifs de faire un état des lieux des freins et modalités facilitatrices de l’offre et de la demande de dépistage des hépatites B et C, et d’évaluer le degré d’implication des décideurs et bailleurs en santé. Nos résultats montrent une grande méconnaissance de ces infections, tant en population générale que parmi les soignants non spécialistes. En matière de dépistage, l’offre est limitée, la demande quasi inexistante, et l’insuffisance de formation du personnel de santé engendre de nombreuses occasions manquées. Seuls les donneurs de sang sont systématiquement dépistés, mais sans prévention par la vaccination contre l’hépatite B ou prise en charge thérapeutique. Le coût élevé des traitements, officiellement disponibles, les rend inaccessibles en l’absence de couverture maladie universelle. Le Programme National de Lutte contre les Hépatites Virales, créé en 2008, ne dispose pas du budget nécessaire pour pratiquer dépistage, prise en charge, prévention et campagnes d’informations destinées au grand public. L’absence de forte mobilisation financière internationale, comme celle qu’a connue l’épidémie de VIH, est vécue comme une grande injustice, tant par les médecins spécialisés qui ont les compétences pour traiter la maladie mais pas les moyens de les mettre au service des patients, que par les personnes porteuses d’une hépatite chronique B et/ou C. Ces résultats alertent sur l’urgence d’alimenter un plaidoyer pour une dynamisation de la lutte contre les hépatites B et C en Côte d’Ivoire et la nécessité de poursuivre la recherche en ce domaine.

  • Iwuji Collins, Orne-Gliemann Joanna, Tanser Frank, Thiébaut Rodolphe, Larmarange Joseph, Okesola Nonhlanhla, Newell Marie-Louise et Dabis François (2014) « Feasibility and acceptability of an antiretroviral treatment as prevention (TasP) intervention in rural South Africa: results from the ANRS 12249 TasP cluster-randomised trial » (communication orale n°WEAC0105LB), présenté à 20th International AIDS Conference, Melbourne. http://pag.aids2014.org/session.aspx?s=1118.

  • Larmarange Joseph (2014) « Bisexualité masculine en Afrique subsaharienne : quels indicateurs dans les enquêtes quantitatives ? » (communication orale), présenté à 1er Congrès des Études de Genre en France, Lyon. http://genrelyon2014.sciencesconf.org/40206.
    Résumé : Les enquêtes quantitatives menées sur le continent africain depuis 2004 auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) utilisent en majorité des approches du type « boules de neige » dont l’approche dite RDS (respondent driven survey). Dès lors, les individus les plus insérés dans un « milieu HSH » ont une plus grande probabilité d’être inclus, induisant une surreprésentation des jeunes et des homosexuels exclusifs. La bisexualité y est mesurée soit au travers du sexe des partenaires ou pôle d’activité sexuel (calculé selon les articles sur les six derniers mois, la dernière année ou toute la vie), soit en fonction de l’identité déclarée des enquêtés (homosexuel/gay, bisexuel ou hétérosexuel, peu d’enquêtes proposant d’autres termes identifiants en langue locale). Plus rares, quelques enquêtes ont également mesuré l’attirance sexuelle (pour les hommes et/ou les femmes). La part des bisexuels parmi les HSH africains est généralement beaucoup plus élevée qu’en Occident. Par rapport aux homosexuels exclusifs, les bisexuels ont des biographies sentimentales et sexuelles sensiblement différentes. Cependant, il ne s’agit pas d’une catégorie homogène que ce soit en termes de désirs, d’identité ou de projets de vie. Plusieurs auteurs ont souligné les limites d’une catégorisation binaire (homosexuels/bisexuels) ouvrant le débat sur quelles catégorisations alternatives utiliser à l’avenir dans les enquêtes quantitatives.

  • Larmarange Joseph (2014) « Dépister & Traiter : entre bénéfice individuel et bénéfice collectif » (communication orale), présenté à Journée d’étude de l'ENS "Les essais cliniques, quelles preuves pour quels résultats ?", Lyon. http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article4294.
    Résumé : Le traitement antirétroviral (ARV) comme moyen de prévention de la transmission du VIH constitue actuellement l’une des questions scientifiques majeures dans le domaine de la lutte contre le Sida. Plusieurs grands essais, dont TasP (ANRS 12249) et PopART, sont en cours pour tester l’efficacité d’une approche dite « dépister et traiter », dans des contextes hyper-endémiques. Il s’agit d’essais menés en population générale, randomisés en grappes. À la différence des essais cliniques « classiques », la sélection aléatoire n’est pas effectuée sur des individus mais sur des zones géographiques ou grappes, avec l’hypothèse que ces grappes permettent de capter des réseaux sexuels endogènes. Une autre particularité de ce type d’essai est de mettre en place une intervention auprès de certains individus (mise sous ARV immédiate, quelle que soit la situation clinique ou biologique, des personnes infectées par le VIH) pour en mesurer l’effet sur d’autres individus (les personnes non infectées au début de l’essai), sous l’hypothèse d’un bénéfice collectif du traitement (la baisse des nouvelles infections). Or, un tel bénéfice collectif ne peut se justifier à lui seul s’il n’y a pas également un bénéfice individuel, bénéfice non encore prouvé au-dessus de 500 CD4, les essais TEMPRANO et START n’ayant pas encore publié leurs résultats. De plus, ce bénéfice collectif est fortement dépendant du taux de participation dans l’étude. Par ailleurs, dû l’évolution rapide des recommandations internationales (l’OMS préconisant maintenant une mise sous ARV à 500 CD4), il y a un risque que ces essais ne puissent conclure du fait de la dilution de l’effet entre bras interventionnel et bras témoin. Quelles seraient alors les recommandations à tirer de ces essais ? Enfin, au-delà des essais eux-mêmes, les stratégies « dépister et traiter » posent plusieurs questions éthiques, notamment autour du « déplacement » de la responsabilité de la transmission vers la personne ne prenant pas son traitement ou encore de la fin de l’exceptionnalité du dépistage du VIH malgré le fait que cette pathologie reste fortement stigmatisante.

  • Larmarange Joseph (2014) Zimbabwe: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 18 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Zimbabwe.

  • Larmarange Joseph (2014) United Republic of Tanzania: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 24 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Tanzania.

  • Larmarange Joseph (2014) Malawi: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 15 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Malawi.

  • Larmarange Joseph (2014) Guinea: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 17 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Guinea.

  • Larmarange Joseph (2014) Côte d'Ivoire: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 21 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_CotedIvoire.

  • Larmarange Joseph (2014) Cameroon: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 21 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_cameroon.

  • Larmarange Joseph (2014) Burundi: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 17 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Burundi.

  • Larmarange Joseph (2014) Burkina Faso: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 17 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_BurkinaFaso.

  • Larmarange Joseph (2014) Uganda: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 22 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Uganda.

  • Larmarange Joseph (2014) Rwanda: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 17 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Rwanda.

  • Larmarange Joseph (2014) Lesotho: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 16 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Lesotho.

  • Larmarange Joseph (2014) Haiti: Developing subnational estimates of HIV prevalence and the number of people living with HIV (JC2665E), Geneva : UNAIDS, 17 p. http://www.unaids.org/en/resources/documents/2014/2014_subnationalestimatessurvey_Haiti.


  • Larmarange Joseph, Balestre Eric, Orne-Gliemann Joanna, Iwuji Collins, Okesola N., Newell M.L., Dabis François et Lert France (2014) « HIV ascertainment through repeat home-based testing in the context of a treatment as prevention trial (ANRS 12249 TasP) in rural South Africa », AIDS Research and Human Retroviruses, 30 (Suppl. 1), p. A287. DOI : 10.1089/aid.2014.5650.abstract. http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010063442.


  • Larmarange Joseph et Bendaud Victoria (2014) « HIV estimates at second subnational level from national population-based surveys: », AIDS, 28, p. S469-S476. DOI : 10.1097/QAD.0000000000000480. http://content.wkhealth.com/linkback/openurl?sid=WKPTLP:landingpage&an=00002030-201411004-00008.

  • Larmarange Joseph, Coulibaly Siriki, Koriko Ousman et Fall Madior (2014) « Appréhender la structure écodémographique des ménages à partir d’enquêtes économiques : l’exemple des Enquêtes sur les Dépenses des Ménages 2008 », Statéco, 108, p. 75-97. https://www.bnsp.insee.fr/ark:/12148/bc6p06zb158.r.
    Résumé : Lieu premier de socialisation des individus, le ménage constitue une dimension essentielle à la compréhension des changements à l’œuvre dans les sociétés africaines. Une description fine de la structure démographique des ménages nécessite des dispositifs de collecte complexes et coûteux. Cependant, même avec des enquêtes dont la finalité première n’est pas l’analyse démographique des ménages, il est déjà possible de dresser un panorama de leur diversité. Dans cet article, en partant des Enquêtes sur les Dépenses des Ménages menées en 2008 dans les capitales de l’UEMOA, nous montrons comment il est possible de tirer parti de la variable “dispose d’un revenu monétaire” pour construire une ypologie « éco-démographique » des ménages, rendant compte de leur taille et de leur structure de dépendance et permettant de raduire la diversité des situations rencontrées par les familles usuellement classées comme « élargies ».
    Mots-clés : ⛔ No DOI found.

  • Larmarange Joseph, Kassoum Ouattara, Kacou Élise, Fradier Yves, Lazare Sika, Danel Christine et groupe DOD-CI ANRS 12287 (2014) « Faisabilité et Représentativité d’un échantillonnage aléatoire de lignes mobiles en Côte d’Ivoire : résultats d’une étude pilote » (communication orale), présenté à 8e Colloque Francophone sur les Sondages, Dijon. http://sondages2014.sfds.asso.fr/prog/#2014-11-18.
    Résumé : Nous présentons les résultats d’une enquête exploratoire pilote visant à tester la faisabilité et la représentativité d’une enquête nationale en population générale en Côte d’Ivoire à partir d’un échantillon aléatoire de numéros de téléphone portable. Nous montrons que les ivoiriens sont aisément joignables et acceptent facilement de répondre à des questions par téléphone, y compris sur des sujets sensibles. Les refus étaient peu nombreux et inférieurs à ce qui est usuellement observé dans des enquêtes similaires en France. En termes de représentativité, l’échantillon obtenu s’avère être plus jeune, plus urbain et plus masculin. Nous avons comparé quatre indicateurs avec l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) réalisée en 2011/12. Du fait des biais de sélection de notre enquête (recrutement uniquement d’abonnés mobiles en particulier), les indicateurs mesurés étaient plus élevés que ceux observés dans l’EDS 2011/12. Cependant, les différentiels observés par sexe, groupe d’âges, niveau d’instruction et milieu de résidence étaient similaires dans les deux enquêtes. Il nous paraît envisageable de réaliser aujourd’hui une enquête nationale en Côte d’Ivoire selon cette approche, moyennant quelques ajustements, dont la prise en compte des non abonnés mobile résidant dans le même ménage qu’un abonné mobile.
    Pièce jointe Résumé long.pdf 750.5 kio

  • Larmarange Joseph, Orne-Gliemann Joanna, Balestre Eric, Iwuji Collins, Okesola Nonhlanhla, Newell Marie-Louise, Dabis François, Lert France et TasP ANRS 12249 Study Group (2014) « HIV ascertainment through repeat home-based testing in the context of a Treatment as Prevention trial (ANRS 12249 TasP) in rural South Africa » (poster P52.05), présenté à HIV Research for Prevention, Cape Town. DOI : 10.1089/aid.2014.5650.abstract.
    Résumé : Background The ANRS 12249 TasP cluster-randomised trial evaluates whether HIV testing of all members of a community, followed by immediate antiretroviral treatment (ART) for infected people, will prevent onward sexual transmission and reduce HIV incidence at population level. Ascertaining the HIV status of a high proportion of the population regularly and repeatedly is key to the success of any universal test and treat strategy, as the first step of the HIV cascade. Methods Between March 2012 and March 2014, we implemented three six-monthly rounds of home-based HIV counselling and testing in ten local communities (clusters). At each home visit, individual questionnaires were administered and a rapid HIV test offered to all trial participants. We report early results on rates of HIV ascertainment, defined as undergoing a rapid HIV test or HIV-positive self-report. Results Of 12,911 eligible individuals (resident in the trial area and ≥16 years), 10,007 were successfully contacted at least once. At first contact, HIV status was ascertained for 7,628 (76.2% [95% CI: 75.4-77.1]) individuals. At second contact, among the 5,885 individuals contacted a second time, HIV status was ascertained for 2,829 (85.0% [95% CI: 83.7-86.2]) of the 3,328 tested negative at first contact and for 543 (45.7% [95% CI: 42.9-48.6]) of the 1,188 who refused a rapid test at first contact. Overall, HIV ascertainment rate was 89.0% (5,239/5,885 [95% CI: 88.2-89.8]) among trial participants contacted twice. Conclusions Repeat home-based HIV testing is acceptable and feasible in this rural area. Socio-demographic characteristics, behaviours, attitudes, household characteristics and experience of HIV infection and ART in the household will be explored for their association with HIV ascertainment uptake. This will inform whether this intervention reaches the individuals at higher risk in a rural South African region.

  • Vogt Adam, Andrew Alastair, Zvoleff Alex, Manton Ashley, Diggs Brian, Pereira Cassio, Robinson David, Hirschmann Fabian, Simeon Fitch, Detrez Gregoire, Wickham Hadley, Jeon Heewon, Burkhead Jake, Manton James, Arnold Jeff, Stephens Jeremy, Hester Jim, Cheng Joe, Honaker John, Keane Jonathan, Allaire J. J., Toloe Johan, Larmarange Joseph, Barnier Julien, Smith Kevin K., Mueller Kirill, Takahashi Kohske, Friendly Michael, Kuhlmann Michel, Caballero Nacho, Salkowski Nick, Ross Noam, Li Qiang, Vaidyanathan Ramnath, Cotton Richard, Francois Romain, Brouwer Sietse, Bernard Simon de, Wei Taiyun, Lamadon Thibaut, Leeper Thomas, Torsney-Weir Tom, Davis Trevor, Veitas Viktoras, Zhu Weicheng, Wu Wush et Xie Yihui (2014) Knitr: A General-Purpose Package for Dynamic Report Generation in R, version 1.8. http://cran.r-project.org/web/packages/knitr/index.html.
    Résumé : This package provides a general-purpose tool for dynamic report generation in R, which can be used to deal with any type of (plain text) files, including Sweave, HTML, Markdown, reStructuredText, AsciiDoc, and Textile. R code is evaluated as if it were copied and pasted in an R terminal thanks to the evaluate package (e.g., we do not need to explicitly print() plots from ggplot2 or lattice). R code can be reformatted by the formatR package so that long lines are automatically wrapped, with indent and spaces added, and comments preserved. A simple caching mechanism is provided to cache results from computations for the first time and the computations will be skipped the next time. Almost all common graphics devices, including those in base R and add-on packages like Cairo, cairoDevice and tikzDevice, are built-in with this package and it is straightforward to switch between devices without writing any special functions. The width and height as well as alignment of plots in the output document can be specified in chunk options (the size of plots for graphics devices is also supported). Multiple plots can be recorded in a single code chunk, and it is also allowed to rearrange plots to the end of a chunk or just keep the last plot. Warnings, messages and errors are written in the output document by default (can be turned off). The large collection of hooks in this package makes it possible for the user to control almost everything in the R code input and output. Hooks can be used either to format the output or to run R code fragments before or after a code chunk. The language in code chunks is not restricted to R (there is simple support to Python and shell scripts, etc). Many features are borrowed from or inspired by Sweave, cacheSweave, pgfSweave, brew and decumar.

2013

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