@inproceedings{boye_lintroduction_2022, address = {Marseille}, title = {L’introduction de l’autodépistage du {VIH} dans les consultations des {Infections} {Sexuellement} {Transmissibles} ({IST}) peut-elle améliorer l’accès au dépistage des patients {IST} et leurs partenaires ? {Une} étude qualitative exploratoire du projet {ATLAS} à {Abidjan}/{Côte} d’{Ivoire}}, abstract = {Objectifs Dans le cadre de son projet d’introduction de l’auto dépistage du VIH (ADVIH), le programme ATLAS a initié une étude pour documenter les modalités de dispensation des kits d’ADVIH aux patient.e.s présentant une Infection Sexuellement Transmissible (IST) et leurs partenaires à Abidjan/Côte d’Ivoire. Matériels et Méthodes Une enquête qualitative a été réalisée entre mars et août 2021 dans trois services dispensant des ADVIH auprès des patient.e.s IST: (1) consultation prénatale (CPN) ; (2) consultation générale incluant IST et (3) dispensaire IST dédié. Les données ont été collectées par (i) des observations de consultations médicales de patient·e·s IST (N=98) et (ii) des entretiens auprès de soignants impliqués dans la dispensation des kits d’ADVIH (N=18), de patient.e.s ayant reçu des kits ADVIH à proposer à leurs partenaires (N=21) et de partenaires de patientes IST ayant réalisé l’ADVIH (N=2). Résultats Les trois services présentent des différences d’organisation du circuit du patient et des modalités de dispensation des kits d’ADVIH. En CPN, le dépistage du VIH est proposé systématiquement à toute femme enceinte lors de la première consultation. Lorsqu’une IST est diagnostiquée, un ADVIH est proposé presque systématiquement pour le partenaire (N=27/29). En consultation générale, il y a eu peu de propositions de dépistage et d’ADVIH aux patient.e.s IST et pour leurs partenaires (N=3/16). Malgré l’existence d’une délégation des tâches du dépistage et l’offre d’ADVIH, il n’y a pas de routinisation du dépistage dans ce service. Au dispensaire IST, le circuit du patient est mieux défini : diffusion de la vidéo ADVIH en salle d’attente, consultation des patient.e.s et référencement aux infirmières pour le dépistage avec proposition fréquente de kits d’ADVIH aux patient.e.s IST pour leurs partenaires (N=28/53). De manière générale, l’ADVIH est accepté lorsqu’il est proposé. Mais, la proposition de l’ADVIH aux partenaires n’est pas toujours facile, surtout pour les femmes : difficultés à aborder la question du VIH avec le conjoint, relation de couple « fragile ». Les soignants en général ont une perception positive des ADVIH, mais, ils soulignent le caractère chronophage de la dispensation des ADVIH et souhaitent une meilleure organisation : délégation des tâches (CPN). Conclusion L’organisation des consultations est déterminante : les contraintes structurelles (organisation du service, délégation des tâches) influent sur la proposition d’un dépistage VIH et l’ADVIH ne suffit pas à les lever. La proposition par les soignants d’un ADVIH pour les partenaires nécessite du temps et un accompagnement des patients.e.s. La proposition est plus systématique quand le dépistage est « routinisé » et concerne tous les patient.e.s. Quand l’ADVIH est proposé, il est en général accepté. Si l’ADVIH constitue une opportunité d’améliorer l’accès au dépistage des patient.e.s et de leurs partenaires, une intégration réussie implique d’améliorer l’organisation des services et de promouvoir la délégation des tâches.}, publisher = {poster \#PV340}, author = {Boye, Sokhna and Kouadio, Alexis Brou and Vautier, Anthony and Ky-Zerbo, Odette and Rouveau, Nicolas and Kouvahe, Amélé Florence and Maheu-Giroux, Mathieu and Larmarange, Joseph and Pourette, Dolorès and {équipe ATLAS}}, month = apr, year = {2022}, }