Joseph Larmarange, PopInter / CePeD
Benoît Ferry, Centre Francais sur la Population et le Developpement / IRD
La majorité des données de prévalence du VIH en Afrique Sub-Saharienne sont issues des femmes en suivi prénatal. Les estimations nationales sont souvent calculées à partir de ces données en faisant l’hypothèse que les femmes enceintes sont représentatives de la population générale. Or, de nombreux biais interviennent et il est nécessaire de clarifier la relation entre les données sentinelles et l’épidémiologie du VIH/SIDA en population générale. Une méthode d’ajustement encore peu connue a été proposée ces dernières années. Si elle s’avère relativement efficace, il reste à vérifier son domaine d’applicabilité, d’autant plus que les coefficients d’ajustement utilisé reposent sur un petit nombre d’études. Dans le présent travail, nous avons calculés ces coefficients d’ajustement à partir de plusieurs sources avant de les tester sur une douzaine de sites pour lesquels on dispose de prévalences chez les femmes enceintes et en population générale.