Catégories épidémiologiques, catégories sociales et catégories d'actions : doit-on repenser les "populations clés" de la lutte contre le VIH ?textconferencePaperLarmarangeJosephautAll rights reservedhttps://imera.univ-amu.fr/fr/conference-anthropo-med-dissonances-convergences-entre-anthropologie-sante-publiqueDans de nombreux pays, les populations clés (en particulier les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues) sont massivement touchées par le VIH et de nombreux programmes se concentrent sur elles. En raison de la modélisation épidémiologique et de la planification des politiques, ces groupes sont trop souvent considérés comme des groupes socialement homogènes plutôt que des catégories hétérogènes aux contours flous. Les identités, la vie sociale, les pratiques sexuelles, l'exposition au VIH varient au sein de ces groupes, en particulier entre le noyau et les périphériques. Leurs réseaux sexuels sont également interconnectés avec des personnes qui ne sont pas perçues comme appartenant à ces "populations clés" : partenaires féminines d'hommes bisexuels, partenaires réguliers et clients de professionnel(le)s du sexe, partenaires sexuels de consommateurs de drogues... Entre les catégories épidémiologiques, les catégories sociales et identitaires et les catégories d'action, comment pouvons-nous appréhender la diversité des populations clés ? La notion de populations périphériques peut-elle faire sens ? Quel est le rôle de ces populations périphériques dans la dynamique des populations clés et comment les prendre en compte dans la riposte au VIH ?conference publicationMarseillecommunication orale2020-01-22monographic