Responsables scientifiques
- Joseph LARMARANGE (IRD)
- Mariatou KONE (Institut d’Ethnosociologie)
- Christine DANEL (PAC-CI)
Partenariat
- Centre Population & Développement (Ceped), IRD https://www.ceped.org/
- École Nationale Supérieure de Statistique et d’Économie Appliquée (ENSEA) https://www.ensea.ed.ci/
- Institut d’Ethnosociologie (IES), Université Felix Houphouet Boigny http://www.univ-fhb.edu.ci/
- PAC-CI (programme ANRS de Côte d’Ivoire) http://www.pac-ci.org/
Financement
Résumé
Ce projet fait suite au contrat d’initiation ANRS Freins au dépistage du VIH en Côte d’Ivoire : comment créer les conditions d’un dépistage universel ? et à une première phase pilote (ANRS 12287) visant à explorer la question des hépatites virales B et C et la faisabilité d’une enquête nationale par échantillonnage de numéros de téléphone mobile en Côte d’Ivoire.
Il s’inscrit dans la réflexion générale suscitée par l’ANRS sur le traitement précoce, qui implique de réfléchir aux conditions et aux conséquences d’un « dépistage universel ». Dans la communauté scientifique, cette réflexion se traduit notamment par l’essai Temprano en Côte d’Ivoire qui étudie les aspects cliniques et sociaux d’une mise sous traitement précoce en Côte d’Ivoire ou encore par l’essai TasP en Afrique du Sud qui implémente en milieu rural une stratégie dite « Dépister et traiter ».
En relation avec les équipes de ces projets, nous souhaitons interroger la problématique du dépistage en Côte d’Ivoire afin de procéder à une étude approfondie de la structure de l’offre de dépistage (tant institutionnelle que communautaire) et des obstacles et facilitateurs actuels à ce dépistage, tant au niveau de l’offre (et en particulier les barrières à la proposition de test) qu’au niveau de la demande afin de pouvoir orienter les recommandations futures dans le domaine, notamment en vue d’atteindre un accès universel au dépistage, mais également de mettre en évidence les formes de dépistage (innovantes ou traditionnelles) à privilégier.
Cette réflexion sera articulée autour de la notion d’opportunités manquées de dépistage au sens large, incluant le dépistage volontaire inabouti (la personne a souhaité faire un test de dépistage à un moment donné mais ne l’a finalement pas fait, que ce soit en raison d’une offre insuffisante ou inadéquate ou bien d’une crainte des conséquences d’un résultat positif), l’absence de proposition de test à différents moments clés et les propositions de test refusées.
Cette étude comportera quatre volets :
- Enquête nationale en population générale (plus un recrutement complémentaire d’hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes – HSH) ;
- Enquête soignants (médecins, infirmières et sages-femmes) ;
- Mise en œuvre locale de l’action publique et des recommandations sur quatre districts sanitaires incluant une description de l’offre de dépistage et son adéquation avec la demande ;
- Ethnographie des conditions auxquelles et dans lesquelles un dépistage complet du VIH a lieu dans deux contextes : des services de santé non VIH ayant intégré un dépistage en routine et des offres de dépistage mobile.
Mots-Clés
Dépistage, VIH/Sida, Hépatites virales, Téléphone mobile, Méthodologie d’enquêtes
Zone géographique
Côte d’Ivoire
Calendrier
2013-2019
Notes de Politique
- Dépistage communautaire et dépistage tout public : des offres complémentaires pour toucher tous les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH)
- Retards dans le dépistage de l’hépatite B des femmes enceintes : il est urgent d’agir !