La PrEP, nouvel outil de l’arsenal de prévention depuis fin 2015, a bien sûr aussi fait l’objet d’une discussion, centrée sur « le profil des personnes susceptibles de bénéficier de la PrEP ou déjà engagées dans cette stratégie en France ». L’atelier a mis en valeur l’épineuse question des critères d’éligibilité de cet « outil efficace mais pas forcément adapté à toutes les populations, ni à tous les contextes », comme l’a décrit le docteur en démographie Joseph Larmarange, commissionné par l’ANRS pour réfléchir aux enjeux de l’accès à la PrEP en Afrique. Une question qui, par ailleurs, avait été longuement abordée lors de la dernière conférence AFRAVIH, en avril à Bruxelles. Le chercheur a mis en avant l’intérêt de « privilégier une offre globale en santé sexuelle dont la PrEP ne serait que l’un des outils à disposition », ainsi que la « nécessité de l’accompagnement communautaire, mais aussi d’un accompagnement pour ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans une communauté ».
Référence
Larmarange Joseph (2016) « Enjeux de l'accès à la PrEP en Afrique » (communication orale), présenté à Conventation Nationale de la Lutte contre le Sida (Sidaction), Paris.